Pour ma part, je vivais normalement, j’ai fait du basket, je jouais sans douleurs au dos, parfois un peu aux genoux mais au vue des à-coups et de ma croissance, c’était sans grande inquiétude. Puis, à ma rentrée en 6ème , j’ai eu la fameuse visite médicale avec l’infirmière du collège. Qui m’a auscultée, je me suis penchée en avant, tout est bon, je n’ai rien « d’anormal ». Quelques jours plus tard (il s’est écoulé maximum 15 jours depuis ma visite médicale scolaire), j’ai rendez-vous chez un spécialiste à l’hôpital dans la ville dans laquelle je vis pour des douleurs aux genoux. Rebelotte, je dois me pencher en avant afin que le spécialiste regarde mon dos, et là, en plus de se moquer de ma souplesse (j’étais aussi souple qu’un bambou), il remarque que quelque chose ne va pas. Mes parents et ma petite sœur étaient avec moi. Le spécialiste nous dit alors que j’ai le dos bossu, qu’une partie est plus haute que l’autre et que je dois passer rapidement une radio car j’ai certainement une scoliose. Me voilà donc partie pour passer une radio qui confirme une scoliose. Alors j’avoue qu’au début, je ne réalisais pas réellement ce que cela signifiait, ce que j’allais devoir faire et endurer pour espérer l’atténuer. Mais je n’avais pas le choix, je devais me battre contre cette scoliose

Mes parents, sous les conseils de médecins et spécialistes, nous conseillent le Professeur ACCADBLED sur Toulouse, à Purpan, l’hôpital des enfants. Pour le moment, juste de la surveillance et des séances de kiné.

Deux ans plus tard, malgré les séances de kiné, la pratique de sports au collège, ma scoliose s’est aggravée, il va falloir que je porte un corset. J’ai eu, dans mon malheur, la chance de n’avoir à le porter que la nuit et à la maison, pas forcément au collège mais le plus possible. Alors parfois, je le mettais quand-même à l’école et j’ai eu, comme beaucoup, droit à des regards insistants, des petites réflexions, des petits surnoms tels que : « Robocop ».

Mon corset

Vous pouvez également aimer :