Samedi 06 Juillet, J+1.
Il faut savoir qu’en soins intensifs, j’avais dans la chambre un lit d’appoint pour qu’un proche puisse rester à mon chevet même la nuit. J’ai aussi eu le droit à des visites en journée, jusqu’à 2 personnes (la personne qui restait dormir + une autre personne).
Les infirmières sont passées plusieurs fois la nuit, toutes les demi-heures pour contrôler les perfusions, la songe urinaire, que tout allait bien. Je me sentais très bien bizarrement, j’étais en forme. Je me souviens avoir téléphoné à mes parents, tout allait bien. J’avais juste la bouche gonflée, comme si j’avais eu du botox à cause du tuyau sans doute.
J’ai également eu les premiers effets secondaires de la morphine, j’ai eu le droit aux nausées, vomissements.
Lors de ces premiers jours, les toilettes se font au lit, pas besoin de se lever pour faire pipi puisque la sonde urinaire a été posée pendant l’intervention. J’ai aussi eu les piqures dans les jambes tous les soirs pour éviter les phlébites (lorsque le caillot se loge dans le réseau veineux profond, on parle de phlébite profonde ou thrombose veineuse profonde (TVP). Elle est bien plus grave que la paraphlébite, car le caillot peut facilement se décrocher de la paroi veineuse et migrer vers les artères pulmonaires, causant l’embolie pulmonaire. Source : Wikipédia).
Une fois la sonde enlevée, au bout de 2,3 jours il me semble, il a fallu faire pipi dans une chaise trouée.. Alors le fait de se lever pour se mettre assise c’était affreux. Je me rappelle des douleurs, c’était vraiment pas simple. Les premiers pas, juste deux à faire du lit à la chaise étaient durs et une fois sur la chaise, la position assise est tellement inconfortable que ça me bloquait.
Les petits trucs à savoir pas très glamours, désolée mais c’est la vérité :
- La morphine peut donner des nausées, vomissements
- Après l’opération, on est constipé(e) (les suppositoires deviennent nos amis…)
- Les règles peuvent être déclenchées à cause de l’opération (même si on est sous pilule et qu’on les a eues avant)
